Backbone – سند الظهر – Exposition

« Backbone » est une exposition multidisciplinaire de l'artiste libanais Mazen Khaddaj. Le spectacle est une collection de performances vidéo, d'installations multicanales et de documentation qui signifie la relation avec son père et sa mort en décembre 2020.⁣ Après une longue et dure bataille avec COVID19, son père s'est rendu et l'a quitté à l'âge de soixante ans -Trois. Son décès a été comme un tremblement de terre qui a secoué la réalité de Mazen et l'a laissé brisé.

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Le père de Mazen, Melhem, était un père arabe traditionnel qui travaillait sans relâche pour subvenir aux besoins de sa famille. Pendant de nombreuses années, jusqu'à sa mort, il a travaillé tous les jours dans sa boutique à Aley, au Mont-Liban. Melhem était un homme de foi et très respecté dans sa ville, il était aussi strict avec ses enfants et demandait beaucoup d'attention. Il était gentil avec sa famille et ses amis et les aimait farouchement, mais cachait ses sentiments sous son extérieur dur. Il était visiblement très fier du frère unique et aîné de Mazen, Hassan. Hassan s'est marié, a eu un enfant et a repris l'entreprise familiale.

"Comment aurais-je pu dire à mon père qui j'étais ? J'avais déjà l'air différent, je portais des vêtements moulants et j'avais des passe-temps artistiques non traditionnels. J'étais doux et sensible et gardais ma sexualité cachée dans un placard hermétiquement fermé. Melhem a toujours associé mon style de vie et regarde avec le mode de vie d'un artiste. Il n'était pas intéressé par mon art, mais il se souciait de moi et m'a soutenu financièrement dans mes efforts "

- Mazen à propos de son père.

"Backbone" est une explosion de chagrin et d'autres émotions non transformées issues de l'enfance de Mazen jusqu'à ses années d'adulte. Avec ce spectacle, il ouvre son monde et dépeint l'histoire d'un garçon arabe gay et de son père conservateur. L'exposition est à la mémoire de son père bien-aimé, Melhem Khaddaj.

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À propos de l'artiste

Mazen Khaddaj (né en 1985) est un artiste libanais multidisciplinaire travaillant dans la peinture, la performance, l'art vidéo et l'installation. Il a obtenu son baccalauréat ès arts en design graphique de l'Université américaine des sciences et technologies de Beyrouth en 2008. Il a notamment travaillé comme directeur artistique dans des sociétés de publicité multinationales pendant plusieurs années avant de se consacrer entièrement aux arts. 

Mazen a commencé son parcours artistique dans le milieu de la peinture. Il a exposé sa première exposition personnelle « Bonds » à Art Circle (Beyrouth) en 2013. Finalement, il passera à une approche plus multidisciplinaire, présentant des performances vidéo en plus des peintures, comme sa deuxième exposition personnelle « The Middle State » qui était a exposé à la fois à la galerie 392Rmeil393 (Gemmayze, Beyrouth) et à la galerie de l'Université de Balamand (Liban) en 2015. Elles ont été suivies par l'exposition « Emotion in Motion » à Artspace Hamra (Beyrouth) en 2016 qui présentait « The Eye », un projet d'installation comprenant cinq vidéos illustrant la relation entre l'individualité et la société. 'The Eye' fait maintenant partie de la collection permanente du Musée d'art moderne et contemporain (MACAM) à Alita, Byblos, Liban. 

Mazen a participé à une résidence d'artiste à la prestigieuse Pilotenkuche International Art Residency, à Leipzig, en Allemagne, en 2015. Cela l'amènera à déménager en Allemagne en 2017, et ce déménagement aura un impact considérable sur son identité d'artiste. Il continuerait également à s'inscrire en tant qu'étudiant invité à l'Académie des Beaux-Arts de Leipzig, ajoutant encore à son éducation. 

Mazen a documenté sa lutte pour s'ancrer dans un nouveau pays à travers son projet "Je suis un étranger", présentant plusieurs peintures et deux installations vidéo, qui ont d'abord été exposées au GAPGAP à Leipzig en 2017, puis à WerkStadt, Berlin en 2020. Mazen a procédé avec plus d'expositions personnelles, dont "I End to Begin" à la 392Rmeil393 Gallery, Beyrouth, en 2019, et "The Laundry Room" au Museum Der Bildenden Künste, Leipzig, également en 2019. Les deux expositions ont enquêté en profondeur sur les sentiments de l'artiste envers son identité et ses expériences en tant qu'immigrant. Explorant davantage ces questions la même année, son installation «Spot The Foreigner» faisait partie de l'exposition Re-Orient au Grassi Museum de Leipzig. En janvier 2020, Khaddaj a présenté «Lützner Street 7», une autre exposition personnelle, à la Albareh Art Gallery de Bahreïn. En novembre 2020, Khaddaj a participé au Festival Kasseler Dokfest 37, Kassel, Allemagne, avec un projet intitulé 'The Artists are Not Present' qui est une installation vidéo. Peu de temps après, Khaddaj a reçu la mention honorable pour "Les artistes ne sont pas présents" par le jury du Golden Cube du Kasseler Dokfest. Visible Thoughts était le titre de sa dernière exposition personnelle de peinture qui a été exposée à la galerie Kunst Kan à Amsterdam.

Mazen a également participé à plusieurs expositions collectives, notamment au Liban, à Bahreïn, en Turquie et en Allemagne. Les peintures de Mazen sont un jeu entre les textures et la couleur, la transparence et la planéité. Son travail manifeste la pensée et l'interaction humaines à travers la figuration, qui apparaît abstraite et se dissipant, se croisant mais isolée. Les performances vidéo et les installations ultérieures sont des prolongements du travail sur toile ; ce qui est inhérent aux surfaces immobiles se traduit par des formes mutables. 

Mazen Khaddaj vit actuellement à Berlin, en Allemagne, où il pratique son art. Il entretient toujours des liens étroits avec le Moyen-Orient et continue d'y mener des activités artistiques.

www.mazenkhaddaj.com // IG : @mazenkhaddajart

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